La Skala du port  : une petite rue mène à un point de vue formidable dont l’accès est payant (10 Dh) mais vaut le coup d’œil ! La construction date du XVIe siècle et la ruelle qui y mène rassemble surtout des artisans travaillant le thuya. C’est un bois qu’on ne trouve qu’à Essaouira et qui est vendu sous forme d’objets décoratifs ou fonctionnels tels que bibelots, cadres, jeux, mobilier, djumbés ...

Dans la rue de la Skala, il faut se faire au moins une fois un ciné (9Dh). Le choix du film n’a pas d’importance, c’est une certaine ambiance qu’on vient y chercher... Nous sommes allés à la première séance, celle de 21h15. On y trouve surtout un public masculin qui s’installe tout au long de la séance et semble être là pour bavarder comme au café... La première chose à faire en entrant dans la salle est de bien choisir son siège. En effet, la plupart sont dans un sale état et c’est assez drôle une fois qu’on est assis quelque part (trouver 2 places côte à côte relève du défi alors plus, n’en parlons pas !), c’est de regarder les autres chercher une place à leur tour. Les films sont usés mais l’ambiance du ciné est inimitable. A vivre au moins une fois ! ! !

Il y a une bonne ballade à faire au bord de mer. En partant d’Essaouira et après une petite marche facile de 5 kms, soit par la route, soit par la plage, on arrive au village de Diabet. On l’aperçoit depuis Essaouira. Composé de vieilles maisons, il est calme et peu peuplé. Il n’y a pas grand-chose à y faire sinon de prendre un thé à la menthe au " café " du village et de bavarder avec les habitants que l’on y rencontre. Diabet a été le lieu de passage de nombreuses stars hippies dans les années 68-70, telles que Jimmy Hendrix, les Rolling Stones... L’ambiance y est resté très cool... Enfin, le village vaut le détour pour la vue qu’il a sur Essaouira et l’île de Mogador. La plage, bien sûr... Mais attention, il y a énormément de vent et elle est plus appréciée par les surfeurs que par les baigneurs.

L’eau est à peu près à 16-17° et bronzer sur sa serviette, c’est risquer l’ensevelissement... Pour ce qui est de la baignade (il faut quand-même être courageux ou bien habitué pour s’y risquer...), inutile d’essayer d’aller nager au loin : les maîtres-nageurs-sauveteurs à la " Alerte à Malibu " sifflent dès que l’on s’éloigne un tout petit peu pour rappeler les nageurs à l’ordre...

La plage semble être avant tout un lieu pour les enfants et les parents y viennent plus pour les accompagner que pour se prélasser au soleil.... Le spectacle de tous les gamins tapant dans la balle est bien agréable et c’est amusant de voir des enfants hauts comme trois pommes qui dribblent à la Zinédine Zidane ! Malgré tous les aspects festifs de cette plage, nous avons été étonnés de voir tant de militaires y aller et venir, et l’on s’est demandé pourquoi ils s’amusent à confisquer les ballons des mômes....

Une autre ballade à faire sur la plage : partir du port d’Essaouira pour aller par le sable jusqu'aux ruines d’une construction portugaise que la mer a fait s’effondrer. Ces ruines sont devenues un squat pour les jeunes qui se laissent parfois " surprendre " par la marée montante et y passent la nuit...